Les valeurs de l'olympisme dans tous les domaines mises à l'honneur par le Sommet Européen annuel à Paris au Palais Brongniart cette année

Interview Francophone: Quel est votre diagnostic sur les opportunités de développement des partenariats internationaux dans les domaines économique, bancaire et de la finance ?

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Christian Estrosi: Pour une ville comme Nice, les partenariats internationaux sont un levier fondamental pour stimuler les échanges, l’innovation et un développement économique durable. Notre économie s’est diversifiée et va désormais bien au-delà du tourisme traditionnel. Nous disposons de pôles d’excellence dans les technologies de l’information, la santé, les biotechnologies, l’économie bleue, ainsi que dans les services à forte valeur ajoutée. Ces secteurs offrent un terrain fertile pour des collaborations internationales, notamment en matière de recherche, développement et innovation.

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La position géographique stratégique de Nice, au cœur de l’Europe et dotée du deuxième aéroport international de France, est évidemment un atout. Elle facilite l’accès aux marchés étrangers et favorise les partenariats transfrontaliers, notamment avec l’Italie et Monaco, avec qui nous développons une coopération très active. Par ailleurs, notre secteur bancaire et financier, solide et en croissance, notamment dans la gestion de patrimoine, ouvre des perspectives pour des collaborations internationales en matière d’investissement et de services financiers transfrontaliers.

Enfin, la qualité de vie exceptionnelle de notre territoire attire talents et investisseurs, ce qui est – on le sait –un facteur clé pour établir des partenariats durables et fructueux.

 

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Interview Francophone: Quels sont vos projets pour l'évolution de ces partenariats en faveur d'une croissance économique ?

 

Christian Estrosi: Nous avons plusieurs axes prioritaires. D’abord, il est essentiel d’intensifier la mise en réseau des acteurs économiques, en créant et soutenant des plateformes d’échange, des forums sectoriels et des événements de networking, à la fois physiques et numériques.

Nous ciblons particulièrement les secteurs à fort potentiel d’innovation et de valeur ajoutée, comme les technologies vertes, l’économie bleue, le numérique, la santé et les industries créatives. Des domaines porteurs où la dimension internationale est très forte.

Nous voulons également faciliter l’accès au financement des projets collaboratifs internationaux, en mettant en place des fonds dédiés, en orientant les dispositifs de soutien vers des initiatives transnationales, et en valorisant les outils de financement européens. Un accompagnement spécifique est prévu pour les PME et ETI afin de les aider à naviguer dans les complexités du développement international.

Il y a enfin une dimension communicationnelle. Nous voulons mettre particulièrement en avant les belles réussites auxquelles nous parvenons avec ces partenariats, pour encourager ceux qui hésitent encore à passer le pas. 

Pour une métropole comme Nice, les collaborations internationales sont un moteur essentiel de croissance économique et d’attractivité. Il faut jouer dessus.

 

 

Interview Francophone: Quelles sont les propositions et décisions majeures pour faire évoluer les collaborations françaises, et quelles expériences locales peuvent inspirer les acteurs économiques ?

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Christian Estrosi: Au niveau local, plusieurs de nos initiatives ont particulièrement bien fonctionné. C’est le cas par exemple des fonds d’investissement territorialisés dans des secteurs porteurs comme le tourisme et l’industrie, que nous avons soutenus. Les clusters spécialisés, tels que l’Institut 3IA Côte d’Azur, qui réunit recherche, formation et entreprises à l’échelle internationale, sont aussi des réussites, que l’on peut facilement reproduire ailleurs.

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La « diplomatie économique proactive » que la France mène, qui consiste à intégrer la dimension économique à sa politique étrangère, peut présenter de vraies opportunités pour un territoire comme le nôtre. En juin, lors de la Conférence des Nations unies pour l’Océan que nous accueillerons à Nice, nous mettrons particulièrement en avant notre expertise locale en matière d’économie bleue, notamment avec des acteurs comme l’Institut de la Mer à Villefranche ou Monaco Marine.

 

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Interview Francophone: Comment impliquez-vous les élites des diasporas pour soutenir les objectifs des collaborations internationales ?

 

Christian Estrosi: Dans une métropole aussi internationale que Nice, les diasporas sont de vrais atouts. Elles font le pont, à la fois humain et culturel, entre notre Métropole et leurs pays d’origine, avec à la clé d’intéressantes opportunités économiques.

Nous cherchons toujours à identifier les talents, à créer des réseaux et à les impliquer comme conseillers ou investisseurs. Leur connaissance des contextes locaux, des langues, des codes culturels et des réseaux économiques leur permettent en effet de jouer le rôle de relais, de facilitateurs et d’ambassadeurs.

 

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Interview Francophone: Quel message adressez-vous aux générations du 21e siècle pour leur confiance dans la croissance économique ?

 

Christian Estrosi: La croissance économique du 21e siècle sera différente : elle ne pourra plus reposer sur une exploitation illimitée des ressources. Le rôle des futures générations est crucial pour bâtir une croissance plus durable, inclusive et innovante.

 

Ils doivent avoir confiance en leur capacité à innover et à entreprendre ! La croissance de demain dépendra de leur engagement à construire un modèle économique conciliant progrès, équité et respect de la planète.

 

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