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Bucarest-Paris: 

la voie de la croissance partagée !

La Roumanie se construit pas à pas comme l’un des piliers de

la future Europe de l’innovation forte au service

d’une meilleure société du 21e siècle  

by Ingrid Vaileanu 

En tant qu'État membre de l'UE ayant la plus longue frontière avec l'Ukraine, la Roumanie et le peuple roumain considèrent dans le contexte actuel de crise qu’ils ont fait tout leur possible pour aider l'Ukraine et les réfugiés fuyant la guerre. Depuis le début du conflit, plus de trois millions d'Ukrainiens ont traversé la frontière roumaine, certains se sont ensuite dirigés vers d'autres États membres de l'UE, d'autres sont restés en Roumanie pour une courte période. Le gouvernement roumain a été le premier à établir un plan d'intégration des réfugiés ukrainiens dans notre société, les enfants ukrainiens ont accès aux écoles roumaines, ils peuvent s'inscrire sur une plateforme en ligne où ils peuvent accéder aux cours de leur école ou l'école de leur choix en Ukraine et poursuivre ainsi leurs études. 

La Roumanie est ainsi à l'avant-garde des efforts internationaux pour empêcher l'aggravation de la crise alimentaire mondiale provoquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les céréales ukrainiennes arrivent en Roumanie par la route, le rail, le fleuve (sur le Danube) et la mer. Depuis le début de l'invasion, Constanța, le port roumain sur la Mer Noire, est devenu la principale porte d'entrée pour le transport des céréales ukrainiennes vers les marchés internationaux. Environ 10,1 millions de tonnes de céréales et de produits connexes ont transité par la Roumanie et ont été exportées vers des pays tiers via ou avec le soutien de notre pays.

 

L’adhésion de la Roumanie à l'OCDE est devenue une priorité

« Il y a quelques minutes, j'ai remis le Mémorandum initial pour l'adhésion de la Roumanie à l'OCDE à M. Mathias Cormann, Secrétaire général. Nous sommes heureux d'avoir franchi ce premier pas et sommes convaincus que notre Mémorandum constitue une base solide pour la prochaine étape de notre cheminement vers l'adhésion à l'OCDE. Je sais que ce processus ne part pas de zéro. Au fil des années, les institutions roumaines ont collaboré avec les structures de l'OCDE et votre expertise nous a été d'une grande utilité dans de nombreux domaines, dont j'en cite quelques-uns, à savoir la gouvernance corporative et publique, la concurrence, les investissements, les entreprises d'État, la politique fiscale, l'éducation, environnement, aide au développement. Le processus d'adhésion nous place dans un autre paradigme. La Roumanie ne considère pas l'adhésion à l'OCDE comme une fin en soi. «  a déclaré au siège de l’OECD à Paris dans son discours le Premier Ministre roumains Nicolae Ciuca cette semaine. 

 

Les autorités roumaines ont annoncé que le gouvernement a alloué le plus gros budget d'investissements des 30 dernières années, d'une valeur de près de 18 milliards d'euros, visant à relancer l'économie roumaine et à soutenir le milieu des affaires. La Roumanie a augmenté le budget d'investissements pour l'année prochaine - plus de 20 milliards d'euros. Cette semaine le Parlement roumain a approuvé le budget pour l'année prochaine présenté à l’OECD a été approuvé. C'est la première fois qu'en Roumanie on approuve le budget avant la mi-décembre. À cela s'ajoutent des fonds de l'UE pour soutenir les réformes et les investissements qui accompagneront la transition verte et numérique de la Roumanie. Le Gouvernement roumain se promet déterminé à utiliser chaque euro des près de 90 milliards offerts par l'UE à travers le PNRR et le CFM (cadre financier pluriannuel). La Roumanie affirme soutenir une action collective déterminée, avec la participation de toutes les parties prenantes concernées, pour atteindre les objectifs de l'Agenda 2030 et de l'Accord de Paris. 

« Je tiens à remercier le Secrétariat de l'OCDE de nous avoir beaucoup aidés dans tout ce qui signifiait la première partie de la rédaction et de l'élaboration des procédures du processus technique d'adhésion et je tiens à remercier tout particulièrement notre Ambassade à Paris, M. l'Ambassadeur Luca Niculescu, aujourd'hui , secrétaire d'État et directement responsable du processus d'adhésion à l'OCDE. » a ajouté le Premier ministre roumain Ciuca dans son discours. "La Roumanie est un ami proche et un partenaire précieux de l'OCDE depuis de nombreuses années. Notre coopération a commencé dans les années 90, nous avons travaillé ensemble dans divers domaines de la politique économique et sociale, des réformes du marché des capitaux à la politique de la concurrence, l'éducation, la santé et bien sûr notre coopération dans le projet OCDE/G20 sur l'érosion de la base imposable et le transfert de bénéfices. Les performances économiques de la Roumanie ces dernières années ont été vraiment impressionnantes.

 

La Roumanie s'est rapidement approchée du revenu moyen par habitant de l'OCDE, réduisant l'écart de 70 % à environ 35 % en moins de 20 ans. »

Les priorités de la Roumanie sont bien alignées sur l'agenda de l'OCDE, promouvant une croissance plus inclusive, optimisant le commerce et les investissements, stimulant l'innovation, protégeant l'environnement et luttant contre la corruption, ainsi que l'optimisation des politiques liées à l'éducation, à la santé et au marché du travail. » a déclaré Mathias Cormann, secrétaire général de l'OCDE dans son discours cette semaine à Paris. 

 

"Aujourd'hui, nous franchissons une nouvelle étape. Le Premier ministre m'a remis le mémorandum initial pour l'adhésion de la Roumanie à l'OCDE pour faire avancer la phase technique du processus d'adhésion. Cette phase comprendra des évaluations approfondies par les 26 comités techniques de l'OCDE de la législation, des politiques et des pratiques de la Roumanie et couvrira presque tous les domaines de la politique gouvernementale. L'OCDE fournira également des recommandations pour aider la Roumanie à s'aligner davantage sur les normes et les meilleures pratiques de l'OCDE au profit du peuple roumain. Je remercie la Roumanie et je vous remercie, Monsieur le Premier ministre, pour votre engagement en faveur d'un multilatéralisme efficace. Pour renforcer la coopération mondiale, nous devons relever les défis croissants de notre époque. » a ajouté Mathias Cormann, Secrétaire général de l'OCDE.

 

« C'est quelque chose que nous avons décidé de faire partie d'un programme de politique étrangère que nous gérons dans l'ensemble du gouvernement. Peu importe que ce soit le premier ministre. Tout membre du cabinet, lorsqu'il a une activité à l'étranger, doit trouver le temps de rencontrer les Roumains de la diaspora. Je crois qu'il est très important de pouvoir assurer cette relation, ce lien entre les Roumains qui travaillent, les Roumains qui étudient, les Roumains qui nous rendent fiers du fait qu'ils se sont intégrés, du fait qu'ils apportent une valeur ajoutée aux sociétés où ils se sont intégrés et où ils sont respectés, car nous voulons toujours être respectés pour ce que nous sommes et ce que nous représentons. » a déclaré le Premier Ministre de la Roumanie, M. Nicolae Ciuca, dans son discours.

 

Le Premier ministre roumain s'est également adressé à la diaspora roumaine en France, une diaspora dynamique, sincère et engagée qui essaie depuis des années d'encourager les gouvernements successifs de la Roumanie à collaborer mieux et davantage avec des experts roumains volontaires afin de soutenir les objectifs de développement de la Roumanie. et stratégies et outils d'innovation.

 

Vous n'avez pas besoin d'être physiquement chez vous, vous devez maintenant entrer dans ces lignes de coopération, de dialogue avec des associations de profil avec lesquelles vous pouvez vous coordonner et avec lesquelles vous pouvez partager votre expérience, auxquelles vous pouvez contribuer à tous les projets que nous développons en Roumanie. Aussi, je ne veux pas répéter trop de fois qu'au niveau du gouvernement, des mesures ont été prises pour encourager et soutenir, par le biais de régimes d'aides d'État, les entreprises ou les affaires ouvertes par des Roumains de la diaspora en Roumanie. 

« Vous savez aussi que nous avons initié, au niveau du Ministère de la Recherche et de la Numérisation, des projets à travers lesquels nous souhaitons attirer des esprits brillants du domaine de la recherche dans divers secteurs et faire partie de nos projets de recherche, de développement, à tout ce qui peut être synonyme d'innovation et d'apport de valeur ajoutée à l'économie roumaine. Frères, c'est bien de cela dont nous parlons dans tout ce que nous voulons faire et nous devons reconnecter les Roumains de la diaspora avec le pays. » a déclaré dans son discours du 15 décembre, le Premier ministre Nicolae Ciuca offrant enfin une certitude dans la volonté d'améliorer la collaboration volontaire des membres du gouvernement avec des experts bénévoles compétents de la diaspora roumaine, espérant que des barrières n'apparaîtront comme craignent certains professionnels de la diaspora roumaine en Europe et que la décision admirable du Premier Ministre roumain ne sera pas respectée et suivie de faits et d'une nouvelle dynamique dans les relations entre les ambassades et le gouvernement roumains et les experts de la diaspora roumaine en France et en Europe.

 

La Place Georges Enesco à Paris 

Au nom de la Maire de Paris, Arnaud Ngatcha, adjoint à la Maire de Paris en charge de l'Europe, des relations internationales et de la francophonie, Laurence Patrice, adjointe à la Maire de Paris en charge de la mémoire et du monde combattant et Delphine Bürkli, Maire du 9ème arrondissement, ont inauguré cette semaine une place en hommage au compositeur roumain Georges Enesco en présence de Nicolae Ciucă, Premier ministre de Roumanie, à Paris dans le 9ème arrondissement de Paris.

Georges Enesco (1881-1955) est un compositeur, violoniste, pianiste, chef d'orchestre et pédagogue roumain qui passa une partie de sa vie au 26 rue de Clichy à Paris (9e). Talentueux dès son plus jeune âge, Georges Enesco étudie de 1888 à 1894 le violon au conservatoire à Vienne. Il enrichit son apprentissage par des cours de contrepoint et de fugue, de piano et de musique de chambre. Il poursuit de 1895 à 1899 ses études au Conservatoire national de musique et de déclamation à Paris et obtient un premier prix de violon en 1899. Il se produit comme violoniste soliste dans de nombreux pays tels que la France, la Roumanie, les Etats-Unis, des pays de l'Est, l'Espagne, le Portugal, mais également comme chambriste, chef d'orchestre ou pianiste. Il côtoie les plus grands musiciens de son temps. A la suite de nombreuses manifestations culturelles franco-roumaines, notamment lors du festival international de musique Georges Enesco de Bucarest, l'année 2021 avait été déclaré officiellement comme l'année de Georges Enesco en Roumanie à l'occasion du 140ème anniversaire de sa naissance. 

Sources: OECD et www.gov.ro

 

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