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Sortie du film

« 2020 » une vraie catharsis en revivant la crise Covid 

 

Le nouveau film « 2020 », une fiction comédie noire produite par l’équipe talentueuse de Vent d’Est qui sort prochainement en salle en Europe nous embarque avec humour et audace dans une expérience crue celle de revivre l’année 2020 qui a figé le monde dans la crise sanitaire sans précédent du Covid. 

 

Pour Aristote, la catharsis est l'épuration des passions qui se produit par les moyens de la représentation artistique : en assistant à une tragédie ou en recourant aux « mélodies qui transportent l'âme hors d'elle-même », le spectateur se libère de ses émotions et éprouve « un allègement accompagné de plaisir ».

 

La catharsis du ce nouveau film « 2020 » est assurée à travers des situations et personnages loufoques qui mettent nos émotions à l’épreuve sans savoir si l’on succombe à la révolte ou à l’humour fou débridé … dans une dynamique de mise en scène de type Kusturica mélangé à une sorte de Tarantino de l’Europe de l’Est …

 

L’équipe du film (pour mentionner que la productrice Ruxandra Serban, le metteur en scène Bobby Barbacioru, les scénaristes Gareth Brookes et Bobby Barbacioru, les artistes, etc.) a le talent et le courage de mettre en lumière dans cette fiction une partie de la réalité de la culture et de la morale roumaine des dernières années qui cherche son identité depuis 1989 avec une compréhension de la liberté de manière individualiste et parfois vulgaire. 

 

… Les personnages semblent emprisonnés dans un langage vulgaire et parfois agressif gardé comme lien par des effets de « bande » (le mot « gasca » en roumain). Cet esprit grégaire encourage souvent des attitudes agressives, bêtes par l’intention de mimétisme et de vouloir appartenir à un groupe ou tout est permis. C’est une source d’humour cru dans la représentation artistique du film « 2020 » qu’on retrouve de manière latente aussi dans la réalité de toutes nos sociétés (incitation à des actions violentes, vulgaires, ou au moins inconscientes) mais qui devient une véritable « arme de destruction en masse » dans des situations de crise comme la crise covid de 2020 l’a prouvé. 

 

La productrice Ruxandra Serban a remercié son premier public venu applaudir toute l’équipe au Grand Rex  lors de l’avant-première mais aussi les partenaires du film comme l’homme d’affaires Cristian Nisipasu. 

                                                                                                                                  

Le film réussit cette extraordinaire performance artistique (force catharsis) de nous réveiller, en nous mettant face à un miroir de la Crise Covid du 2020 et des attitudes d’une partie des citoyens de nos sociétés et de leurs façons d’interpréter égoïstement la liberté sans intégrer la responsabilité individuelle pour les éventuelles conséquences de leurs agissements sur les autres. Petit à petit à travers l’humour débridé nous plongeons dans la tragédie démultipliée des conséquences des actes des personnages à priori juste individualistes, complotistes, stupides mais qui cumulées deviennent destructrices et cause la mort des milliers de personnes en plus de pervertir les âmes. 

 

 « 2020 » est un film qui à travers l’art, l’humour, ses capacités artistiques pourrait nous réveiller en tant que sociétés et cultures bienveillantes pour faire évoluer nos attitudes en savourant la liberté mais avec responsabilité et empathie envers les autres. Si le film choque c’est qu’il arrive à encourager à couper dans nos langages et nos actions les habitudes de la vulgarité, l’agressivité et l’égoïsme qui se sont démontré un danger démultiplié en cas de crises. 

 

Ainsi « 2020 » se révèle comme une véritable fresque du danger caché au cœur de nos sociétés présentée avec de l’humour cru qui a tenu la salle en rire fou lors de sa projection en première au Grand Rex à Paris, un véritable succès applaudit par les personnalités françaises et de la diaspora. Même les personnages qui ne sont même pas méchants et qu’on peut les rencontrer partout dans la vie réelle semblent prêts à changer pour être sauver de leurs propres emprises des manipulations et remords face aux conséquences de leurs agissements.

 

Voilà un film qui pourrait sauver par l’humour débridé nos cultures et nos sociétés si le miroir qu’il nous tend nous choque assez pour réveiller nos consciences et évoluer tous ensemble ! 

 

Car en paraphrasant Rabelais un membre très apprécié de la diaspora scientifique roumaine à Paris rappelle que « La liberté sans responsabilité individuelle n’est que ruine de nos civilisations ».  

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